Georges

Georges

 il faut sans cesse remettre l’ouvrage sur le métier.




« Septembre 1993, après avoir participé à un stage d’initiation au Taï Chi Chuan avec Jean François Billey, je m’inscris au cours créé à Nevers par Michèle et René.
Je commence cet apprentissage avec une dizaine d’autres personnes. Je me rends vite compte des exigences physiques et mentales que réclame le taï chi. Mon corps est bien loin d’être prêt à entrer dans sa compréhension. Heureusement, ma longue et régulière pratique musicale m’a enseigné la patience indispensable pour le travail répétitif. Répétitif oui mais à chaque fois différent.
N’est-ce pas ce qui caractérise le TAÏ CHI ? J’ai suivi assidûment les cours dispensés par Michèle et j’ai fait de nombreux stages avec Jean-François Billey. De progrès en désillusions et inversement, voilà trente ans que je chemine pas à pas dans la pratique.
Est-ce désespérant ? Je trouve ça plutôt stimulant si on s’y adonne sans préjugés. Patiemment, petit à petit, découvrir la réalité de la vie et de son changement perpétuel par le corps, n’a rien à voir avec la lecture d’un livre, aussi bon soit-il.
Après 30 années de pratique, j’ai une seule certitude : il faut sans cesse remettre l’ouvrage sur le métier. »

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